photographies

JL BEAUJAULT

IM-POSTURE

Modèles : Pierre . Caroline . Cécile
- Prises de vues et tirages argentiques -

photo corps homme nu noir et blanc buste et bassin bras à l'horizontal éclairage latéral tête baissée impression de masque animal
photo noir et blanc buste homme au sol de profil en extension
photo noir et blanc buste de femme nu sans les bras éclairage frôlant le ventre de la pointe des seins au nombril
photo noir et blanc buste de femme nue éclairé de façon à voir un masque visage avec les seins pour les yeux et la gorge pour le nez
photo noir et blanc corps féminin buste nu allongé ventre rentré donnant l'impression d'un paysage escarpé de la pointe du sein au nombril
photo noir et blanc buste femme éclairage rasant le buste donnant l'impression de lévitation
photo noir et blanc main et avant bras posés entre les genoux eclairés afin d'en voir les lignes comme des tiges végétales
photo noir et blanc corps femme penchée en avant éclairage latéral soulignant les côtes et donnant une impression de vide sur le dos
photo noir et blanc corps de femme nue allongée vue du sommet du crâne dessinant un paysage de cratères
photo noir et blanc corps homme nu en position de demie chandelle mains croisées fesses en l'air donnant l'impression d'un masque ou sexe en érection
photo corps noir et blanc homme nu assis genoux relevés et mains sous les genoux pieds en premier plan éclairage latéral donnant l'impression d'un masque animal
photo noir et blanc homme nu assis jambe droite repliée l'autre passant sur le mollet bras enroulés sous cette jambe tête penchée cachée par le haut du dos vue latéralee
photo noir et blanc homme assis jambes allongées au sol plantes de pieds et talons joints vu de dessus tête cachant le sexe bras croisés sur le buste
photo noir et blanc homme penché en avant bras passant au dessus de la tête mains jointes vu de dessus tête disparaissant dans l'obscurité
photo noir et blanc homme allongé sur le ventre vu de profil cadré de l'aisselle aux fesses
photo noir et blanc homme nu allongé sur le ventre vu de dessus de la pointe du pied aux omoplates bras et tête disparaissant dans l'obscurité
photo noir et blanc homme nu penché en avant fesses et jambes éclairées latéralement le reste du corps disparait dans le noir donnant une impression de sculpture africaine
photo noir et blanc corps féminin nu penché en avant éclairage latéral sur le bassin les hanches le reste du corps disparait dans l'obscurité
photo noir et blanc d'un tronc féminin ventre rentré jouant avec ombre et lumière creux et bosses
photo noir et blanc d'un tronc féminin ventre rentré jouant avec ombre et lumière creux et bosses
photo noir et blanc d'une partie du dos avec omoplate en creux donnant l'impression de masques
photo noir et blanc deux mains et avant bras posés verticalement éclairage dessinant des lignes faisant penser à des plantes
photo noir et blanc deux pieds talon contre talon vu de dessus éclairage latéral donnant l'impression d'une tête de cerf

Le corps est l’essence du travail photographique de Jean-Luc Beaujault. Il semble néanmoins ne pas être présent dans ces photographies. Enfoui dans cette obscurité opaque environnante, il ressurgit soudain sous la lumière des projecteurs qui le sculptent.
Or cette réminiscence est-elle réellement le corps ? Il s’oublie, s’efface à nouveau, laisse place à des formes mouvantes, inhérentes au corps.
Jamais immuables, toujours changeantes, chaque regard qui se pose sur elles les appréhendent différemment. Révélées par l’artiste, elles sont la projection de sa propre imagination, de ses propres fantasmes, et, reçues par un autre oeil, elles deviennent projections d’un autre imaginaire muées par de nouveaux fantasmes. Ainsi, elles ne peuvent être définies, nommées avec certitude car malléables au fil des regards et malléables au sein d’un même regard.
Ces formes, soudain, transcendent la surface photographique, elles prennent « corps ». Le grain de la peau attire l’oeil, on pourrait presque la toucher, sentir son velouté. Cette surface plane, plate et froide disparait et ce corps devient palpable.
Tangibilité inhérente au procédé, le brun Van Dyke* révèle la tonalité de la peau, le papier exploité son aspérité.

Les formes se font à leur tour oublier pour laisser place à une relation intime d’oeil à peau, de peau à peau, de corps à corps. Inconnu jusqu’alors, ces deux corps se découvrent, s’apprivoisent et, au fond, ne serait-ce pas notre propre corps que ces images nous invitent à parcourir de nouveau ?
(Im) postures fait appel à la fois à la sensibilité du regardeur, à son imaginaire, mais aussi à sa capacité projective dans son interprétation libre du corps mis en scène. (Im) postures ouvre un nouveau rapport, un nouveau regard au corps, à notre corps, un regard poétique, sensible et sensuel, malicieux, parfois même humoristique.

Malika Grondin-Gauthier

«Cette exposition photographique est dédiée à Pierre BLANCHARD (1978-2008) qui par son soutien, sa collaboration et sa patience m’a permis de réaliser ce travail. »
Jean-Luc Beaujault

Le corps est l’essence du travail photographique de Jean-Luc Beaujault. Il semble néanmoins ne pas être présent dans ces photographies. Enfoui dans cette obscurité opaque environnante, il ressurgit soudain sous la lumière des projecteurs qui le sculptent.
Or cette réminiscence est-elle réellement le corps ? Il s’oublie, s’efface à nouveau, laisse place à des formes mouvantes, inhérentes au corps.
Jamais immuables, toujours changeantes, chaque regard qui se pose sur elles les appréhendent différemment. Révélées par l’artiste, elles sont la projection de sa propre imagination, de ses propres fantasmes, et, reçues par un autre oeil, elles deviennent projections d’un autre imaginaire muées par de nouveaux fantasmes. Ainsi, elles ne peuvent être définies, nommées avec certitude car malléables au fil des regards et malléables au sein d’un même regard.
Ces formes, soudain, transcendent la surface photographique, elles prennent « corps ». Le grain de la peau attire l’oeil, on pourrait presque la toucher, sentir son velouté. Cette surface plane, plate et froide disparait et ce corps devient palpable.
Tangibilité inhérente au procédé, le brun Van Dyke* révèle la tonalité de la peau, le papier exploité son aspérité.

Les formes se font à leur tour oublier pour laisser place à une relation intime d’oeil à peau, de peau à peau, de corps à corps. Inconnu jusqu’alors, ces deux corps se découvrent, s’apprivoisent et, au fond, ne serait-ce pas notre propre corps que ces images nous invitent à parcourir de nouveau ?

(Im) postures fait appel à la fois à la sensibilité du regardeur, à son imaginaire, mais aussi à sa capacité projective dans son interprétation libre du corps mis en scène. (Im) postures ouvre un nouveau rapport, un nouveau regard au corps, à notre corps, un regard poétique, sensible et sensuel, malicieux, parfois même humoristique.

Malika Grondin-Gauthier

 

«Cette exposition photographique est dédiée à Pierre BLANCHARD (1978-2008) qui par son soutien, sa collaboration et sa patience m’a permis de réaliser ce travail. »
Jean-Luc Beaujault

photo noir et blanc corps de femme nue du pubis aux épaules éclarage frôlant la peau donnant l'impression d'une flamme